Les enjeux de l’informatique
Aujourd’hui plus que jamais l’informatique envahit nos vies, et le Covid19 a amplifié les choses, le télétravail et la volonté de simplification des démarches administratives nous amènent à utiliser de plus en plus nos ordinateurs et nos smartphones, de même que les différents réseaux sociaux et moyens de communiquer à titre personnel ou professionnel. Le développement de la numérisation des documents et du stockage en ligne sont autant de raison de s’intéresser véritablement au sujet.
Si cet accroissement des usages de l’informatique a de nombreux avantages il provoque aussi de nombreux soucis dont le premier est le manque crucial de formation des usages.
En effet, si nous utilisons quasiment tous les outils informatiques, la majeure partie d’entre nous n’a aucune connaissance du sujet et de fait ne comprend pas vraiment le fonctionnement et les implications de ses actions. Les utilisateurs cliquent arbitrairement ou frénétiquement sur des liens ou des images qui les amènent à des endroits variés, sûrs ou non, mais sans pouvoir garantir la sécurité de cette action.
Il apparait alors que ce manque de formation doit être considéré comme un enjeu majeur de notre époque car il est impératif que les usagers puissent comprendre le fonctionnement de leurs systèmes informatiques et surtout d’internet. Au niveau scolaire cette formation devrait être dispensée dès le collège car il est courant que les jeunes obtiennent leur premier Smartphone lors de leur entrée en 6ème (parfois même avant), et de fait la plupart créent des comptes de messagerie et de réseaux sociaux du moment tels que TikTok, Snapchat, Instagram, etc.… ils doivent donc avoir conscience de l’impact de leurs publications ou agissements.
Il en est de même pour les actifs qui utilisent les outils informatiques au niveau professionnel ou privé et l’âge ou la catégorie sociale n’a pas forcément d’avantage, car nombreux sont ceux qui ne savent utiliser l’outil que dans un cadre donné. Parfois même certains ne les utilisent pas du tout et n’arrivent pas à appréhender la chose ne comprenant pas ce qu’ils font.
Enfin, les personnes plus âgées sont elles aussi emmenées à utiliser « l’ordinateur » et il est bien souvent bien plus dur pour elles de s’y mettre car pas du tout en adéquation avec leur génération, mais les plus curieux y arrivent et nombreux prennent volontairement des cours organisés par des associations ou des services municipaux.
Il y a bien un permis pour conduire un véhicule qui nécessite une formation pour faire face aux dangers de la route et pour enseigner les bons usages et bien il devrait y en avoir un pour l’utilisation de l’informatique. Mon métier m’amène à rencontrer de nombreux professionnels et particuliers qui subissent des pannes ou dysfonctionnements simplement parce qu’ils ne maitrisent pas les rudiments de l’informatique, et je parle bien de « rudiments » soit véritablement les bases. Nul besoin d’être un « informaticien » (d’ailleurs ce terme ne veut rien dire en soit car il existe de nombreux métiers de l’informatique) pour utiliser un ordinateur comme il n’est pas nécessaire d’être un « pilote » pour conduire une voiture, mais simplement connaitre les éléments de l’ordinateur et une certaine logique de son fonctionnement comme c’est le cas pour une auto.
L’ordinateur et Internet sont de formidables outils trop souvent mal utilisés ou détournés de leur usage premier mais qui permettent l’accès à la connaissance et à la créativité sans véritable limites. Aujourd’hui rien ne fonctionne sans informatique et malheureusement il n’y a plus aucun contrôle sur son utilisation car les gouvernements successifs (en France mais c’est valable pour d’autres nations) n’ont pas pris la véritable mesure des enjeux que cela représente.
Vous entendez dans les journaux télévisés ou dans des films ou séries des termes barbares comme CPU, adresse IP, Certificats, Cryptomonnaie, Virus, BlockChain, VPN, Firewall, RAM, SSD, disque dur, Ransomware, Virtualisation, Cloud, Intelligence Artificielle, Réseaux, DarkNet, NFC, Bluetooth, Wifi et j’en passe…. et vous n’y comprenez rien mais à l’écran tout semble simple.
Mais en fait c’est quoi tous ces machins ???? Et bien, je vais m’efforcer de vous éclairer sur ces sujets ! Évidemment je vais essayer d’être le plus simple et le moins technique possible mais ceux qui me connaissent savent qu’il n’est pas rare que ma passion pour la technologie me rattrape et que j’ai tendance à rentrer un peu trop dans le détail, alors en simplifiant au maximum j’expliquerai les grands principes (quitte à être parfois volontairement un peu inexact ou très schématique).
Commençons donc par les éléments qui composent un ordinateur :
– le CPU ou processeur : élément essentiel de la machine c’est en somme le cerveau qui applique une logique binaire aux actions de l’utilisateur ou du système. C’est un élément composé de transistors microscopiques qui utilisent une tension électrique et donc qui consomment de l’énergie et qui chauffe. L’architecture de ce composant est variable selon le constructeur mais son fonctionnement respecte une même logique avec plus ou moins de rendement (performance et consommation). Il existe aujourd’hui 3 grandes architectures, le x86 ou x64 (Intel), le Zen (Amd), le Arm (Snapdragon ou Apple). Les constructeurs d’ordinateurs ou d’autres équipements informatiques utilisent tour à tour une architecture plutôt qu’une autre en fonction des besoins. Cet élément est donc à la base de la conception d’un d’ordinateur et les performances de la machine dépendent à 80% de celui-ci il faut donc être judicieux lors d’un achat.
– la mémoire ou Ram : autre élément essentiel et indispensable, c’est l’endroit où les données sont stockées pour être utilisées par le processeur. En effet, les données ne peuvent pas être utilisées nativement depuis le disque dur elles sont donc envoyées dans la mémoire où les processus de logique du processeur peuvent intervenir. Il en existe de plusieurs types mais le fonctionnement est le même avec bien sûr des performances variables en fonction de la génération (DDR2, DDR3, DDR4, etc.…) souvent associé à une fréquence de fonctionnement en Mhz ou avec un indice PC4-12800S ou 2333Mhz par exemple.
– La carte mère : c’est la grosse carte électronique sur laquelle tout est connecté (le CPU, la Ram, la carte vidéo, les disques durs, etc.) et qui propose à l’extérieur des connecteurs variés pour pouvoir brancher d’autres éléments externes comme des clé USB, des souris, et plein d’autres trucs… Cette carte mère est régie par un Chipset qui est un composant permettant la prise en charge de tel ou tel CPU et de telle ou telle sorte de mémoire. Il va donc de soi que le trio, CPU, mémoire et Carte mère doit être cohérent pour assembler une machine.
– Un boitier : La grosse boite moche des PC de bureau où tous les éléments sont assemblés. Les constructeurs font des efforts sur le côté esthétique de la chose mais il y a encore du boulot pour rendre la chose jolie. Certain modèle dit « All-In-One » intègrent tout dans l’écran rendant la chose moins désagréable à l’œil voire vraiment design comme le iMac d’Apple. Attention quand même à ces modèles qui sont plus difficiles à réparer quand toutefois c’est possible.
– Une alimentation : c’est l’élément qui permet de fournir l’énergie nécessaire au fonctionnement de l’ordinateur. Sa puissance doit être en adéquation avec les autres éléments énergivores et en particulier le processeur et la carte vidéo.
– La carte vidéo : c’est elle qui transforme les données en images. Si aujourd’hui chaque ordinateur intègre une carte vidéo de base capable d’afficher un bureau et de faire de la bureautique simple, les machines dédiées au jeu vidéo ou à la création nécessite des cartes graphiques additionnelles puissantes afin de traiter des instructions 3D complexes. Il existe divers fabricants de puces graphiques dont les plus connus sont nVidia, Amd et Intel. Les performances comme pour les processeurs sont dépendant du GPU (Graphic Process Unit) et de la quantité de mémoire dont elles disposent (mémoire dédiée). Cet élément est le plus consommateur d’énergie et celui qui chauffe le plus car l’architecture d’un GPU est encore plus complexe que le CPU.
– Le disque dur ou le SSD : c’est l’endroit où sont stockées les programmes, le système et les données. Il s’agit de 2 types de stockage ayant la même fonction mais techniquement totalement différent l’un (le disque dur) étant de conception mécanique avec des temps de réponses relativement lents, l’autre (le SSD) étant purement électronique et bien plus rapide.
Voilà vous connaissez les éléments de base d’un ordinateur (( comme pour une auto, il y a des roues et des équipements (chipset, mémoire, périphériques), un moteur (CPU), une carrosserie (Boitier) et une énergie (alimentation) qui permet de faire fonctionner le tout)).
Simple ! Non ?
Qu’est qui différencie un ordinateur fixe d’un ordinateur portable ?
En soit c’est la même chose mais on a condensé l’appareil afin qu’il puisse être déplacé facilement, du coup les composants qui le constituent ne sont pas véritablement démontables voire plus du tout sur certain modèle comme la gamme Surface de Microsoft ou le Macbook d’Apple. Il est donc impératif de choisir le bon compromis en fonction de ses usages sous peine de devoir remplacer entièrement la machine si elle ne correspond pas à ses besoins. Idem pour la réparation il est de plus en plus difficile de réparer un appareil en panne, c’est d’ailleurs pour cela qu’il existe sur les affichages en boutique ou sur certains sites marchands une indication d’indice de réparabilité car pour assembler à moindres coûts les fabricants n’hésitent pas à trouver des solutions sans vis, avec des clips ou des colles très compliquées à désassembler sans casser quelque chose.
De plus afin de favoriser l’autonomie énergétique et l’encombrement les composants tels que CPU et cartes Vidéo sont souvent moins performants que ceux des PC fixes. Mais il existe des gammes très véloces que l’on nomme « PC Gamer » tant fixes que portables.
Quels sont les fabricants principaux ?
Depuis quelques années et parce que le marché des ordinateurs s’est réduit fut un temps, de nombreux constructeurs ont quitté celui-ci. Ainsi des grands acteurs comme TOSHIBA, NEC, SAMSUNG ou FUJITSU/SIEMENS n’existent plus sur le marché du PC, il reste donc DELL, HP, LENOVO (ex-IBM), ACER (qui a racheté Packard-Bell), ASUS, et quelque constructeurs spécialisés dans le Gaming comme MSI. Ensuite, il existe certains intégrateurs qui assemble des PC sous une marque à eux (comme LDLC qui développe aussi certain modèles) ou simplement des assembleurs qui montent des machines à la demande. Enfin, un constructeur est totalement à part : APPLE qui conçoit tout de A à Z sur ses gammes on y reviendra après.
Mais pour que tout ça soit utile, il faut aussi impérativement un « Système d’exploitation ». Je passerai la grande époque des systèmes exclusivement en lignes de commandes (Unix, MS-DOS) et ne vous citerai donc que les systèmes actuels les plus répandus. Mais d’abord un système d’exploitation c’est quoi ? Et bien c’est la couche logicielle qui permet de mettre en lien le matériel avec les « programmes », en effet un logiciel ou programme comme un traitement de texte ne peut pas « parler » au processeur directement, il passe obligatoirement par le système d’exploitation qui fait le lien. Il y a donc une espèce de hiérarchie dans le traitement des données. Aujourd’hui le système le plus utilisé est Microsoft Windows dans différentes versions (XP, VISTA, Windows 7, Windows 10 et bientôt Windows 11) suivi du système Apple macOs et enfin de différentes versions de Linux dont la plus répandue est Ubuntu. Chacun de ces systèmes ayant des déclinaisons (Familiale, Pro, Serveur) et des versions comme Windows 10 v1903 ou v21H1, cette valeur indiquant la date de sortie de la version et c’est important car en fonction de cela le système est différent sur bien des points avec des niveaux de sécurité et de fonctionnalités améliorées ou nouvelles. Dans cet exemple, v1903 signifie Mars 2019 et 21H1 signifie 1er semestre 2021. De même pour macOs, celui-ci est décliné en versions qui portent chacune un petit nom comme Leopard, Snow-Leopard, Lion, Maverick, Yosemite, El Capitan, etc… la dernière en date étant Big Sur et chacune avec une révision numérotée également. Pour Linux c’est plus compliqué car s’il existe de nombreuses distributions celle-ci sont souvent basées sur une même base mais chacune peut être librement modifié pour se spécialiser sur une fonctionnalité ou sur un type d’appareil. Pour Linux on parle surtout de « Noyau Système » pour différencier la génération de celui-ci.
Si tous ces systèmes sont capables de « parler » en eux, ils ne sont toutefois pas compatibles entre eux et ce qui est développé pour l’un doit être développer différemment pour l’autre, ainsi, certaines applications n’existent que sur certains systèmes ou sur plusieurs selon les choix des éditeurs (exemple : Mozilla Firefox existe sur les 3 plateformes mais nécessite un code différent sur les 3). Enfin, tout ce qui se trouve à l’extérieur du système peut être accéder par les 3 systèmes à travers d’internet ou au moyen de « pilotes ou drivers » adaptés pour le matériel.
Sur les appareils mobiles comme les tablettes ou les Smartphones, les systèmes peuvent être Android ou iOS (pour la gamme Apple), il existe certains autres systèmes mais trop peu répandus pour en parler ici.
Enfin qu’appelle t’on application ?
Tout programme permettant de créer, d’enregistrer ou d’accéder à des données est une application. C’est en somme l’interface avec l’utilisateur qui mets en forme intelligible le contenu afin que celui-ci puisse interpréter en langage humain les données ou les actions. La plupart des applications utilisent une logique et un fonctionnement similaire avec celui de la vie courante mais qui a été codé pour réaliser automatiquement certaines actions, c’est le propre de l’informatique que de traiter « automatiquement les processus et les données » selon une programmation logique.
Et les réseaux c’est quoi ?
Et bien c’est le principe qui permet aux machines de discuter entre elles. Pour que cela puisse se produite il faut utiliser un langage commun afin qu’elles se comprennent et mettre en œuvre des équipements qui permettent de les lier entre elles. Dans un ordinateur moderne, il y a un équipement intégré que l’on appelle une carte réseau, celle-ci peut être « filaire ou câblée » ou « sans fil ». Dans le premier cas, il faudra brancher un câble réseau de type RJ45 (c’est la norme du connecteur) relié à un périphérique de regroupement (un switch, un hub, une box), et dans le second cas la liaison se fera sans fil « en Wifi » sur une bande de radiofréquence propre à cette technologie. Certain équipement (ordinateurs fixes ou portable ou imprimantes) peuvent disposer des 2 possibilités et d’autres comme les Smartphones ou Tablettes ne disposent que du Wifi.
Dès l’instant où l’on met en relation 2 machines ou plus dans un même lieu on parle alors de réseau local. Si l’on met les machines en relation sur des sites distants on parle alors de liaison à internet (c’est assez court comme explication mais au moins ça reste clair !).
Internet ça marche comment ?
Là si on veut rester simple il faut simplement voir un réseau local mais à l’échelle du globe donc il faut organiser tout un tas de choses pour que les discussions entre toutes les machines du monde s’appuient sur une norme commune avec une organisation commune. Le réseau global est donc découpé en une multitude de sous réseaux où certaines machines ont un rôle stratégique pour tracer des « routes » permettant d’accéder aux informations. On utilise donc un protocole de communication commun appelé TCP/IP (donc il existe 2 versions, la version 4 nous donnant des adresses IP du style 82.135.56.12 ou la version 6 qui donnera un truc du genre 2001:0db8:0000:85a3:0000:0000:ac1f:8001. En fait le nombre de machines connectées à internet étant en constante augmentation la version 4 ne permet plus d’attribuer assez d’adresses donc un nouveau protocole doit être mis en place pour étendre les possibilités. La version bien qu’en discussion dans les instances d’internet depuis plus de 15 ans n’est toujours pas utilisable de façon globale car il reste de nombreux obstacles matériels et logiciels à son utilisation.
Alors tout le monde se voit sur internet ?
Et bien oui et non, pour accéder à une ressource d’internet il faut bien sûr qu’elle soit visible mais seulement dans certaines conditions. Il faut qu’elle soit référencée quelque part, que ce quelque part soit lui-même visible et référencé à son tour, et que les utilisateurs aient une autorisation ou un chemin pour y accéder. C’est là qu’interviennent les fameux Firewall, VPN, Certificats, Proxy et autres joyeusetés plein d’acronymes. Et il faut bien se mettre en tête que pour que cela fonctionne il ne faut pas que ce soit l’anarchie. Il y a donc de nombreuses règles à respecter et comprendre ce fonctionnement permet d’avoir conscience de la complexité des réseaux et donc de mieux les approcher. Mais il existe des réseaux dans le réseau qui arrivent à exploiter les failles de ce système et à se cacher, c’est souvent ce que l’on appelé les réseaux « pirates » ou ce que l’on nomme le « Darknet ». Leur localisation et les données échangées sur ces réseaux sont très difficiles à remonter et c’est donc là que se cachent les plus sombres acteurs du net.
Et les « réseaux sociaux » alors c’est quoi ?
Ce sont en gros des logiciels qui s’appuient sur des communautés de personnes ayant un rapport « quelconque ou précis » entre eux. Le lien entre eux se fait à travers cette application qui utilise internet et une « intelligence artificielle ou un algorithme qui permet de les associer sur un sujet. Les plus connus sont Facebook, Instagram, Snapchat, par exemple mais il en existe de nombreux autres avec des objectifs précis de mise en relation comme Linkedin pour ne citer que lui.
Alors comment s’assurer que nos données sont protégées ?
En France nous avons des instances censées réguler toutes ces informations telles que la CNIL, la HADOPI, l’ARCEP et une loi dite RGPD mais il est très dur vu les faibles moyens techniques, humains et financiers qui sont injectés dans ces instances de faire respecter toutes les règles. D’autre part les opérateurs, les éditeurs et les fabricants jouent avec les règles et les lois et il est impossible sans une véritable volonté des autorités et du gouvernement de mettre de l’ordre dans tout ça. Il faut impérativement créer une instance qui agisse véritablement comme un gendarme du Net avec de vraies sanctions contre ceux qui ne respectent pas les règles, et pas seulement les usagers mais aussi les grands éditeurs et fournisseurs de services.
De nombreux autres termes mériteraient d’être expliqués ici mais le temps me manque et j’ai bien peur de vous perdre en route. Mais ce lot de questions reflète les nombreuses lacunes des utilisateurs. Depuis plus de 25 ans j’évolue dans ce milieu et je constate que rien n’est fait pour éclaircir ces utilisateurs, ou pire encore en voulant banaliser les choses ou les simplifier on aggrave la méconnaissance et l’incompréhension de ceux-ci.
En conclusion, l’informatique est sans conteste l’avenir du traitement et du stockage de l’information et les besoins et les idées quant à son utilisation ne manquent pas mais sommes-nous vraiment prêts à un tout numérique qui permet certes de développer les échanges et le commerce sous certains aspects n’en demeurent pas moins un facteur d’insécurité et de destruction d’emplois. Nos ainés n’y sont pas prêts eux c’est sûr, les actifs l’utilisent quotidiennement mais mal, et les plus jeunes n’y sont pas réellement préparés.
Aujourd’hui, alors qu’il est question d’enjeux écologiques colossaux, ou l’économie souffre terriblement partout sur la planète, ou les inégalités sont de plus en plus importantes, ou les pandémies sont de plus en plus fréquentes, ou la faim et la guerre sévissent toujours, où les maladies comme le cancer ou le sida ne trouvent toujours pas de solutions il est plus que jamais important que nos dirigeants et nos élites prennent véritablement la mesure de ces enjeux et non plus de leurs « petits » destins politiques personnels, et l’éducation à l’informatique selon moi fait partie de ces enjeux majeurs de notre siècle.
Lao Tseu disait « Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours. », je pense que l’on peut rapprocher cette citation de l’idée qui consiste à enseigner les usages de l’informatique aux utilisateurs dès que cela est possible afin qu’ils aient les capacités de démêler le vrai du faux et à être plus autonomes en fonction des évolutions à venir de ces technologies et non pas de les asservir et de les abrutir les laissant démunis devant l’inconnu et incapables de faire les bons choix lors leur utilisation.